Ce roman constitue ainsi par son style, son point de vue, sa narration, ses personnages, son intrigue une réussite éclatante.

Ce roman constitue ainsi par son style, son point de vue, sa narration, ses personnages, son intrigue une réussite éclatante.
Cette question a torturé mon esprit pendant des semaines et la réponse est tombée un beau matin en parcourant le magnifique livre de Marguerite Duras qui s’intitule opportunément « Écrire ».
Ceux qui me connaissent savent sans doute que je me passionne pour l’Histoire. Peut-être, parce que j’entretiens une relation toute particulière avec le temps.
Ouvrons les bouches et les cœurs. Faisons éclater les vérités. Le monde n’en sera que plus juste et majeur.
Il m’est arrivé aussi fréquemment de rester improductive devant mon écran d’ordinateur et j’ai tenté d’analyser ce phénomène bien connu de « l’angoisse de la page blanche ».
La fièvre, elle me saisit souvent quand j’écris, mais pas forcément le samedi soir.
Au cours de mon parcours, en décortiquant ce qui avait été mon passé, j’ai découvert combien mon histoire familiale avait influencé mon développement personnel
J’ai commencé le roman, auquel je travaille actuellement, il y a plus de dix ans. En juillet 2009, très exactement, donc avant ma transition. À l’époque, c’était un cri, un exutoire.
Je ne résiste pas à l’envie de republier la chronique que j’avais écrite en 2019 sur ce livre bouleversant de Lily B. Francis.
L’impulsion essentielle de ce livre a été la volonté d’effectuer ce travail de réappropriation par l’écriture de ma propre histoire, la mise en perspective de moments très pénibles de ma vie.